NAO : les syndiqué·es CGT répondent présents pour gagner des avancées

Publié le 24/04/2024

De nombreuses Négociations Annuelles Obligatoires ont eu lieu ces dernières semaines. Partout, les délégations CGT, après avoir travaillé avec leur syndicat et consulté les salarié·es, ont obtenu des avancées.

La CGT porte des propositions cohérentes dans les branches professionnelles comme dans les entreprises :

  • augmentation à minima à hauteur de l’inflation pour ne pas perdre en niveau de vie (quand les prix augmentent, les salaires doivent augmenter au moins d’autant)
  • augmentation de tous les coefficients et niveaux pour ne pas tasser les grilles et éviter la smicardisation.
  • renégociation obligatoire dans l'année si le Smic est mécaniquement augmenté

C’est ce que portent les délégués, appuyés par les salariés, face à des directions d’entreprises qui s’arrangent pour « concéder » des primes occasionnelles non cotisées pour bloquer et tasser les salaires.

Dans le Textile, chez IDEAL FIBRE, dans le Nord, et après leur renforcement aux élections, les délégués ont obtenu pour les ouvriers 70€ brut de plus par mois (un peu moins pour les techniciens et les cadres) et 800€ de PPV (« prime de partage de la valeur ») pour l’année. Il aura fallu des débrayages chez DOMO dans la Drôme, avec un article dans la presse, et un barbecue dans la cour le dernier jour de la négociation, pour obtenir un talon (un minimum pour tous) de 85€ brut mensuels et 0,4 % d’augmentations individuelles.

Dans l’Habillement, chez CHANTELLE, les centaines de salariés du groupe ont eu 3% d’augmentation générale de salaire plus quelques réévaluations, signés par la CFTC mais jugés insuffisants pour la CGT.

Dans la Maroquinerie de SEAULIEU du groupe MAT, ce sont 100€ brut de plus pour tous qui ont été obtenus avec des avancées sur l’organisation du travail. Chez LADM c’est un minimum de 60€ brut par mois, une PPV de 350€ et 50€ de chèque-vacances, un peu moins chez Sofama.

Dans les Blanchisseries industrielles, chez INITIAL (Rentokil) la CGT, ultra majoritaire dans le groupe, revendiquait 5% comme le montant de l’inflation. La direction n’a accepté que 3,5%, amenant le syndicat à signer un PV de désaccord (ce qui permet aux salariés de percevoir la revalorisation mais à la CGT de ne pas céder sur l’augmentation proposée inférieure à l’inflation).

C’est le moment de se renforcer pour être plus fort encore : après chaque négociation il est important de valoriser les avancées et de proposer aux collègues de se syndiquer.

Bravo à toutes et tous pour votre engagement utile et concret pour les salariés.


Source  : Journal du THCB avril 2024


A consulter également :

Comment patronat et gouvernement ont réussi à tasser les salaires ?

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